R.A.S
Journée studieuse, donc morne à raconter... Rien ne tombe en panne à la
maison, je ne croise personne en particulier sur le chemin de l'aller
ou du retour. Je parviens à coincer Mavsuma pendant une heure ou deux,
le temps de finir de voir ensemble les phrases les plus bizarres du
rapport de conférence. Il reste encore des points obscurs, mais c'est
dans la présentation de Nilim Baruah qui est responsable du département
des migrations de travail à l'OIM de Genève (c'est-à-dire au QG), et
Mavsuma ne veut pas y toucher. Elle me dit, que le mieux à faire c'est
de lui envoyer un mail directement pour qu'il m'explique le sens de ses
propres phrases.
Mais Mahmoud préfère que je ne lui écrive pas de mail, car c'est une
personne très occupée. Donc il vaut mieux que je conserve ses phrases
telles quelles (oui, mais y'en a qui ne veulent vraiment rien dire !)
et on lui fera passer le document pour qu'il améliore certaines de ses
phrases. Bon, c'est pas moi le chef ici, donc j'exécute.
Dans l'après-midi, Mukarrama m'envoie le descriptif de son nouveau
cours de droit, concernant les liens entre l'islam et les droits de
l'homme. Elle me demande d'y jeter un coup d'œil pour corriger les
fautes d'anglais. En effet, c'est pas forcément inutile (je vais finir
par me transformer en correctrice automatique si ça continue), car
certains passages ne veulent pas dire grand-chose. Je passe
l'après-midi dessus (non, parce que c'est assez technique les termes de
droit, et chaque mot a sa définition), et je lui renvoie le document à
moitié corrigé, avec des commentaires aux endroits que je ne comprends
vraiment pas, afin qu'elle m'explique ce qu'elle voulait dire.