Il neige encore ce matin, mais beaucoup moins.

Il neige encore ce matin, mais beaucoup moins. Les trottoirs se sont transformés en de véritables patinoires, du coup je mets beaucoup plus de temps pour aller jusqu’au boulot… Sur la dernière portion du chemin, le monsieur qui m’avait proposé un échange anglais/tadjik me hèle et m’invite à aller chez lui. Je lui réponds que là, tout de suite, je vais au travail (et qu’il devrait faire de même pour changer) et que de toute façon je m’en vais la semaine prochaine, alors il ferait mieux de laisser tomber.

Un miracle s’est produit ce matin dans le quartier de l’OIM : l’électricité est revenue. C’est un tel bonheur que tout le monde est heureux aujourd’hui et tout le monde rebranche joyeusement tous les chauffages possibles pour tenter de faire remonter la température des pièces au dessus de 10°C. Et tant pis si ça risque de faire sauter le réseau une nouvelle fois. John et moi faisons comme les autres, et vers la fin de l’aprèm il fait presque une température normale dans la pièce. Comprendre : on peut enlever l’écharpe, mais pour plus de confort, il vaut mieux garder le manteau…

Aujourd’hui, ma discussion avec Rohila concerne les mariages, et surtout le sien (puisqu’elle est bien placée pour en parler). Elle fait partie de ces gens qui se sont mariés sans connaître leur conjoint. C’est son père qui a insisté pour qu’elle se marie quand elle avait environ 24 ans, car il avait peur qu’à force de refuser les prétendants, plus personne ne vienne la demander en mariage et qu’elle se retrouve célibataire… Donc elle s’est mariée pour faire plaisir à son frère, et m’a avoué qu’au début cela n’a pas été facile de cohabiter avec son mari et qu’ils avaient eu une grosse crise environ 5 ans après leur mariage. Mais que depuis ils avaient trouvé leur équilibre et ça allait beaucoup mieux. Elle me dit aussi que son frère vient de rentrer à l’OIM pour remplacer Gulchehra qui s’est mariée fin novembre.

Sur le chemin du retour, je m’arrête acheter des œufs à mon échoppe-maison habituelle et qui a toujours des œufs. Sauf que le prix a augmenté : l’œuf est passé de 40 à 60 dirams. J’ai juste de quoi acheter deux œufs ce qui est largement suffisant pour mes crêpes, donc c’est parfait !
Au menu ce soir, ce sont des pâtes à la bolognaise. Ok, j’avoue, la sauce était toute faite (et alors ??), mais il faut bien que je termine mes pâtes, non ? En plus ce sont les pâtes léguées par Christine que je termine.