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Tadjikistan : la future superpuissance mondiale
Tadjikistan : la future superpuissance mondiale
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6 octobre 2006

repas militaire

18h : je me rends au 38 Loïk Sherali Street. C'est là que je suis sensée avoir mon premier cours de Russe. L'émotion est grande... (j'exagère toujours un peu, faut pas faire attention). Pourtant, ça commence mal. Tout d'abord, je sonne pendant environ 10 minutes, et personne ne vient m'ouvrir. Je finis par me rendre compte que le portail n'est pas fermé à clé, et j'entre. Il y'a deux femmes dans la cour intérieure du bâtiment. L'une d'elles est la prof de russe. Enfin, heureusement qu'elle a un visage féminin, parce que sa voix est carrément masculine (on dirait un peu Amanda Lear). Une autre fille arrive peu après et on commence à discuter. Anne, allemande, parle déjà à peu près russe. Elle est ici pour un an environ, et elle prospecte sur la possibilité de faire sa thèse ici. Au bout de 15 minutes de papotage, voyant que personne d'autre n'est arrivé (on devait être une dizaine à l'origine), le « cours » est annulé, et reporté à la semaine prochaine, même jour, même heure... Quand je vous disais que ça partait mal...

En repartant, Anne me parle d'une soirée organisée au premier étage d'un théâtre qui est toujours fermé. Elle me montre l'endroit en passant, et la porte dérobée qui permet d'accéder au premier étage, et je promets que je passerai. En attendant, je dois me grouiller, car je suis sacrément en retard pour le concert à Bactria et j'aurais bien aimé voir Ole jouer du violoncelle. Je marche aussi vite que je peux, finis par prendre le bus en espérant aller plus vite, mais j'arrive quand même trop tard. 19h05 : tout est terminé. Je croise un bon nombre de militaires qui sortent de Bactria tandis que Roshni, Ole, Florian, Janni (toujours l'orthographe au pif... c'est une hollandaise) et quelques autres sont encore à l'intérieur. On s'entasse à beaucoup dans la voiture gentiment mise à disposition de Florian par l'ambassade, et on va boire un coup à l'Istanbul Café, au croisement de Rudaki et Tzum (là ou il y'a le souterrain aux fleurs). Deux des militaires s'éclipsent assez rapidement, je fais la connaissance de Fred, encore un militaire (mais ça va, il s'occupe de la météo, donc il reste fréquentable...) et Erika, qui passait par hasard dans le coin, finit par se joindre à nous.

Je me laisse convaincre par Fred et Florian d'aller manger au Rohat qui est juste à côté. Eléonore (l'une des militaires qui s'est éclipsée plus tôt) avait parlé de ce repas, mais j'avais pas compris (ou pas calculé) qu'il n'y avait que des militaires à ce repas. Drôle d'impression en entrant : 3 grandes tables, remplies en grande majorité par des hommes (il y'a quand même deux ou trois femmes) et qui, selon toute vraisemblance, n'attendaient plus que nous trois pour commencer. Finalement, l'épreuve ne sera pas si terrible que ça. Chansons basques et paillardes au menu, tout en mangeant un plov (plat typique tadjik : riz, viande, bouts de carottes et surtout, beaucoup, beaucoup d'huile). C'est pas si éloigné d'une soirée passée en compagnie de Mathieu et ses copains en fin de compte...

Après le repas, Florian et moi allons faire un tour à cette fameuse soirée au premier étage du théâtre. J'apprends que c'est la « farewell party » d'un groupe d'allemands qui sont venus apprendre le tadjik pendant quelques mois. Apparemment, il y'a une sorte de partenariat entre l'Allemagne et le Tadjikistan. Au passage, je croise pour la énième fois un allemand, qui a toujours l'air aussi gai qu'une porte de prison, et dont je ne me souviens absolument pas du prénom... La dernière fois que je l'ai vu, c'était au restaurant avec Aurélien et Florian, et Aurélien m'avait avoué que lui non plus n'arrivait pas à se souvenir de son nom, alors qu'il le croise très régulièrement... Il y'a des gens comme ça...

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