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Tadjikistan : la future superpuissance mondiale
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7 octobre 2006

Adieu Christine

En allant faire mes courses au nouvel Orima, je croise Christine (c'est fou ce que cette ville est petite...), ainsi que Julien et Katia, qui confirment qu'ils viendront bien ce soir.
En rentrant, je m'attelle à la préparation des crêpes, mais, comme à chaque fois, j'oublie à quel point c'est long. Du coup, quand Florian arrive, il me reste encore un peu de pâte, le chocolat à faire fondre, et ma douche à prendre. Je décide donc de lui confier une mission de la plus haute importance : surveiller le chocolat pendant que je vais à la douche. Fatale erreur... en sortant (encore un peu dégoulinante) je lui demande s'il s'en sort. Il me répond qu'il gère. Je m'approche donc sans méfiance de la casserole et ce que je vois me glace le sang : le chocolat est plus que fondu, il fait des grosses bulles et le fond de la casserole a commencé à cramer... J'arrête la plaque électrique immédiatement, renonce à faire un infarctus, ne crie même pas sur Florian et entreprend de racler méthodiquement le chocolat. Tandis que je tartine en vitesse la moitié des crêpes (le reste sera au nutella ou nature), Jonas et Christine arrivent. Jonas est encore convalescent : le malheureux a mangé des saucisses qui traînaient dans son freezer depuis un mois...

Une fois mes crêpes terminées et emballées, mes chaussettes mises et mes chaussures lacées, nous nous mettons en route. Le parcours du combattant ne fait que commencer. En effet, personne n'est allé chez Roshni jusqu'à maintenant (et c'est pas étonnant, vu la difficulté qu'on a à trouver), donc tout ce qu'on a ce sont des indications données par e-mail (que personne n'a jugé bon d'imprimer bien sur...) et un numéro de téléphone au cas où. On fait approximativement trois fois le tour du pâté de maison, on cueille Anna (la suédoise) au passage, on se perd dans un dédale de ruelles toutes aussi sombres que défoncées, on essaie à droite, puis à gauche. Rien à faire. On ne trouve pas de numéro 43... Jonas finit par appeler Roshni qui nous guide pendant encore 5 minutes et puis finalement, on voit une lointaine petite forme à proximité d'un lampadaire qui nous fait de grands signes de la main. C'est bon, nous sommes arrivés.

Il y'a les habituels ce soir : la connexion suisse (je vais arrêter de vous les énumérer), Katia, les allemandes (Christine et Erika), les scandinaves (Anna et Ole), les français (Florian et moi), les Acted (Marielle et Erica, une italienne) et bien sur, Roshni. Tout le monde a apporté un truc à boire ou à manger, du coup on se retrouve devant une table couverte de plats et de bouteilles. Pas mal de vin (géorgien, italien et français), gâteau au chocolat, salade grecque, plat indien (fait par Roshni), chips, fruits, etc.

On passait une soirée ma foi très agréable, quand Marielle reçoit un coup de téléphone... Aurélien qui a, comme souvent, des ennuis avec la police. Apparemment il a été arrêté car il était ivre, et emmené dans un endroit spécialement conçu pour les cas d'ébriété. D'après Florian et Erika (les deux seuls qui parlent suffisamment bien russe pour communiquer avec la police), il s'agit d'une sorte de cellule ou on douche l'ivrogne à l'eau froide pour qu'il décuve, avant de le laisser repartir le lendemain matin. Finalement, après moultes tractations, on obtient l'autorisation d'aller le chercher pour le ramener à la guest house. Les deux acted et Florian se chargent de la course, tandis que nous autres continuons à discuter de tout et de rien jusqu'aux environs d'une heure du matin. Florian étant parti avec son véhicule, nous sommes forcés de nous entasser à 6 dans le vieux lada de Raffa. C'est épique (surtout quand on sait que Jonas n'a pas vraiment un gabarit à la mimi mathy) et ça l'est encore plus quand on se retrouve à passer par toutes les petites rues parallèles à la Rudaki car Raffa veut éviter un endroit de la Rudaki ou est posté un policier avec qui il a eu quelques ennuis... C'est ça quand on n'a pas de « red plates » (= plaques d'immatriculation rouges = plaques diplomatiques).

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