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Tadjikistan : la future superpuissance mondiale
Tadjikistan : la future superpuissance mondiale
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10 novembre 2006

lendemains d'averses

Conséquences prévisibles de la « catastrophe » d’hier :

  • L’eau courante est revenue, mais elle est carrément marron. Je veux bien être ouverte d’esprit, m’adapter à des situations moins confortables que d’habitude, mais là, c’est au-dessus de mes forces : je ne peux rien faire de cette eau. Alors j’abandonne ma vaisselle, je renonce à prendre ma douche et j’emporte un paquet de gâteaux pour prendre mon petit déjeuner au boulot (parce qu’à la maison je n’ai pas d’eau pour le thé).
  • Mes chaussures sont toujours humides à l’intérieur. Du coup, en arrivant au boulot, je me déchausse rapidement, mets mes chaussures à continuer de sécher sur le radiateur et réchauffe mes pieds comme je peux en m’asseyant en tailleur sur ma chaise (pas super pratique, mais on s’habitue à tout).

Je sors plus tard que d’habitude ce soir et quelle n’est pas ma surprise de trouver Firuz en grande conversation avec le garde dans l’entrée. En général, tout l’OIM (sauf les gardes) quitte le bureau entre 17h et 17h30, et la, il est bien 19h !! J’échange trois mots avec eux, puis je me dépêche de rentrer, car il commence à pleuvioter et je n’ai pas mon parapluie (je l’ai mis à sécher hier et j’ai oublié de le reprendre ce matin). Sur le chemin, j’ai quand même droit à mon 2 364 496e « dievoushka », rapidement suivi d’un « Stéphanie ». Là, par contre, je me retourne de surprise… Ah ben ça promet, s’ils connaissent mon prénom, il y a de fortes chances pour que toute la rue le connaisse aussi…

Les militaires sont de retour à leur poste ce soir, malgré le froid ambiant (en même temps, il ne pleut plus autant qu’hier), même s’ils ne répètent que jusqu’à 22h30. Ils ont revêtu leur tenue d’hiver pour l’occasion : longues gabardines et moumoute sur la tête (comme les chapeaux des russes). Une fois que la répétition est terminée, les soldats se pressent de retourner au camion. La plupart oublient toute notion de dignité militaire et courent comme des dératés.

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