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Tadjikistan : la future superpuissance mondiale
Tadjikistan : la future superpuissance mondiale
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12 novembre 2006

au Korvon

Je suis encore plus enrhumée ce matin. Mais c’est normal car je suis sortie hier soir pour voir les militaires de plus près (et comme les températures ont chuté mine de rien…). Ce soir, si je ressors, je déclenche le plan anti-grand froid et je me transforme en bibendum. Pourquoi ressortir ? Parce que je veux absolument enregistrer l’hymne national chanté par les militaires. Je sais que je suis têtue, et que je vais sûrement en crever, mais je réussirai à l’enregistrer cet hymne.

En attendant, je me prépare à aller au bazar. Attention, pas au Zelioni. Cette fois-ci, je passe à la taille supérieure, puisque je vais au Korvon (c’est l’un des plus grands bazars de Dushanbe). A ce stade, ce n’est plus un bazar, c’est une mini-ville. Heureusement que je ne suis pas seule, et que Carine (ou Karine ?) connaît l’endroit presque comme sa poche. La chose est immense. Il y’a des magasins partout, en plein air ou abrité, les allées ne sont pas larges et il y a un monde fou. Autant dire qu’il vaut mieux pas être claustrophobe. Et pour ceux qui aiment déambuler dans les allées en plein air, des chaussures de sécurité à bouts renforcés sont fortement conseillées. Ce n’est pas tant pour éviter que les gens ne vous marchent sur les pieds, mais plutôt pour éviter que les pousseurs de chariots (et dieu sait qu’il y’en a !) ne vous réduisent les orteils en bouillie. Enfin, je dis ça surtout pour ceux qui, comme Florian, ne parviennent pas à ranger leurs pieds à temps lorsque le pousseur de chariot crie « attention » en tadjik.

Dans l’après-midi, je me rends à Bactria pour regarder un film. C’est la semaine du film européen et tous les jours il y a un film diffusé à 16h et 18h30. Autant dire que pendant la semaine, c’est difficile d’y aller, mais dimanche, c’est faisable. Aujourd’hui, il s’agit d’un film slovaque. Il y a des sous-titres en anglais, heureusement, mais outre les fautes d’orthographe dans les sous-titres, il y’a parfois des gros bouts qui ne sont pas traduits en anglais, mais juste retranscrits phonétiquement du slovaque. Ça doit sûrement être des références culturelles, mais du coup, nous, pauvres spectateurs, ne comprenons pas grand-chose. Le film s’appelle « deux syllabes en retard ». Oui, c’est un titre bizarre pour un film. Mais quand je vous dis que l’héroïne est doubleuse de voix dans le film, ça va mieux non ? En gros c’est une jeune fille slovaque qui est un peu perdue, entre sa mère qui a déserté depuis un moment avec un autre homme, son père qui est alcoolique et fauché, son boulot qui commence à lui peser, son copain qui s’est mis en tête d’apprendre le chinois et qui est devenu bizarre (fait toujours des références étranges au bouddhisme et autres), son amant français qu’elle a rencontré à Paris mais qui ne veut plus d’elle quand elle s’installe à Paris, et sa grand-mère qui fume la cigarette et dis toujours plein de choses méchantes (même si elle est gentille au fond).

En sortant, je croise Daler et on papote pendant un certain temps. Il m’informe qu’il y a un concert de rock vendredi soir et je lui promets que j’y ferai un tour. Tout ça parce que je ne suis pas allée au dernier concert (j’avais sacrifié le concert pour le festival cinématographique) et que je n’étais pas non plus allée à la soirée d’Halloween (parce que je n’avais pas de déguisement et que j’avais la flemme d’y aller…).

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